1. Accueil
  2.  / 
  3. Blog
  4.  / 
  5. Être fleuriste à l’heure d’Internet
logo blog
16.10.22

Être fleuriste à l'heure d'Internet

Digitalisation, présence en ligne, e-commerce… Tout le monde n’a que ces mots à la bouche ! Mais concrètement, ça veut dire quoi être fleuriste à l’heure d’Internet ? Quels sont les défis qui se présentent face aux professionnels et quelles sont les chances à saisir ? Quelques éléments de réponse.

On le sait : Internet et les technologies numériques ont profondément transformé les habitudes d’achat des consommateurs, à tel point qu’il est devenu impossible de ne pas s’adapter à cette nouvelle donne digitale. Bien aidé par les nouvelles habitudes d’achat et le coup d’accélérateur des confinements, la FEVAD note que le commerce en ligne en France représente pas moins de 129 milliards d’euros en 2021, soit une hausse de 15 % en seulement 1 an. La part des ventes en ligne a également progressé dans le commerce de détail, où elles représentent désormais 14,1 % des ventes. 

Et le secteur de la fleur n’est pas épargné par ces transformations. En 2019, celle-ci représentait seulement 4 % du marché de la fleur coupée selon la FEVAD, et a cru jusqu’à 8 % après le confinement selon la dernière étude de Val’hor France Agrimer. Les clients sont donc de plus en plus nombreux à vouloir commander leurs fleurs sur Internet

Pourtant, les fleuristes n’ont pas encore totalement saisi l’opportunité d’Internet : Val’hor note ainsi dans son rapport post confinement que seuls 24 % d’entre eux ont vendu des compositions sur Internet.

De nouvelles exigences de la part de la clientèle

Pourtant, ces opportunités ne sont pas sans contreparties : les clients sur Internet sont souvent très exigeants et attentifs à ce qu’ils achètent. Ainsi, une étude Nielsen témoigne que 63 % des clients sur Internet vont se décider à acheter en fonction de la photo du produit

Par ailleurs, une étude de l’IFOP a montré que 70 % d’entre eux consultent les avis clients avant d’effectuer leur achat, ce qui rend le soin de l‘e-réputation particulièrement important pour les fleuristes aujourd’hui. 

Des acteurs qui détiennent encore le monopole d’Internet

Aujourd’hui, pour vendre sur Internet, les fleuristes sont encore très largement dépendants des opérateurs de transmission florale historiques, puisque 80 % d’entre eux ont recours à ces solutions. Pourtant, elles ne sont pas toujours adaptées au travail en boutique et sont souvent très coûteuses en matière de commissions. Avec l’effet catalogue, les fleuristes n’ont plus totalement la main sur les bouquets qu’ils composent via la vente en ligne. 

Être fleuriste à l’heure d’Internet, c’est aussi subir la concurrence de nouveaux acteurs qui font la promesse aux utilisateurs d’un lien direct entre producteurs et consommateurs, tout en escamotant le rôle et le savoir-faire du détaillant. Ces pureplayers sans point de vente physique changent en profondeur le rapport à l’art floral en distribuant des bouquets réalisés à la chaîne dans des entrepôts.

Des changements à prévoir pour l’avenir ?

C’est justement parce que les artisans fleuristes ont besoin de se digitaliser et qu’ils manquent d’une solution qui leur ressemble que le collectif Sessile a vu le jour. Nous vous permettons de vendre vos créations à vos conditions en vous accompagnant pour être plus visible sur Internet.

En faisant remonter votre boutique dans les résultats de recherche, en vous permettant de collecter davantage d’avis de clients satisfaits ou en connectant votre boutique en ligne à vos profils réseaux sociaux et aux annuaires en ligne, nous vous permettons d’être présent là où les clients vous cherchent, et donc d’être compétitif face à la concurrence des nouveaux acteurs. 

Et pour vous, ça veut dire quoi être fleuriste à l’heure d’Internet ? Nous serons ravis d’en discuter avec vous !

Qui sommes nous ?

Sessile lutte pour l’indépendance des artisans fleuristes sur Internet. Fondé en 2019 par 6 amis, Sessile rassemble 500 fleuristes, engagés dans la transformation de la filière et permet déjà de livrer plus de 50% des Français. En brisant la logique de catalogue sur Internet, le réseau met en avant le savoir-faire de chaque fleuriste et contribue à faire vivre l’art floral. Les fleuristes peuvent faire vivre leur passion et conçoivent des bouquets plus créatifs car ils sont ainsi plus libres de proposer des fleurs de saison, des fleurs locales quand c’est possible.